Procédures collectives et ventes aux enchères

 

Gad serait "à deux doigts de la liquidation"

Source: directmatin.fr   |  17 octobre 2013
La société d'abattage et de découpe de porcs Gad SAS est à "deux doigts de la liquidation judiciaire", a estimé mardi le maire de Landivisiau (Finistère), Georges Tigreat, assurant à l'AFP qu'elle n'avait plus de trésorerie, une information démentie par l'entreprise.
"Les éléments dont j'ai connaissance aujourd'hui me font dire qu'on est à deux doigts de la liquidation" de Gad, a affirmé M. Tigreat, assurant que la société était "en situation de cessation des paiements" et qu'elle rencontrait "des difficultés pour commercialiser sa production". M. Tigreat est également président de la communauté de communes de Landivisiau dont dépend Lampaul-Guimiliau, site d'un des deux abattoirs de Gad. Gad SAS "dément formellement" cette information, a réagi un porte-parole de la société, interrogé par l'AFP. "Nous n'avons aucun problème de paiement", a-t-il ajouté, soulignant simplement qu'il "pouvait y avoir des retards techniques dus à la sortie de redressement judiciaire de 24h maximum". "Il n'y a aucune difficulté" pour commercialiser la production, a-t-il en outre assuré. Le tribunal de commerce de Rennes a validé vendredi le plan de continuation présenté par la direction de Gad - le seul présenté aux juges -, entérinant la suppression de 889 emplois, principalement à l'abattoir de Lampaul-Guimiliau (Finistère), sur 1.700. M. Tigreat a informé le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, à la veille d'une réunion d'urgence à Matignon sur la crise de l'agroalimentaire en Bretagne, des difficultés de trésorerie rencontrées, selon lui, par Gad SAS. "Quatre jours seulement après la décision du tribunal de commerce, l'entreprise (Gad SAS) a donné l'ordre de ne plus rien mettre en paiement faute de liquidité", écrit-il à M. Ayrault dans un courrier daté de mardi et dont l'AFP s'est procuré copie. M. Tigreat estime dans sa missive, dont une copie a été adressée à plusieurs ministres, élus et autorités locales, qu'il "n'existe qu'une seule solution" face à "l'onde de choc sociale qui déferle en ce moment sur le Finistère nord": "redémarrer l'activité du site de Lampaul-Guimiliau".

Lire l'article complet

Plus d'actualités sur ce sujet
Le breton Gad liquidé, mais pas encore mort entreprise-rennes.com | 15-09-2014

Faillites par région



Autres

Suivre les dernières actualités et procédures collectives via Twitter
Suivre les dernières actualités et procédures collectives via Facebook
  • Binq Media B.V., Media Park, Locatie Heideheuvel H1, Mart Smeetslaan 1, 1217 ZE Hilversum, Pays-Bas