Il y a dix jours, le tribunal d’Alençon, dans l’Orne, a annoncé la mise en redressement judicaire de la société d’imprimerie Graph 2000, basée à Argentan. Avec une période d’observation d’un an.
Le groupe, fort de ses cent quatre salariés et de quatre millions d’€ de chiffre d’affaires, avait repris en avril 2011 l’ancienne société cosnoise IMP Graphic, en liquidation judiciaire. À l’époque, vingt-quatre salariés, sur les cinquante travaillant à IMP Graphic, ont été conservés. Aujourd’hui, deux ans et demi après, ils ne sont plus que vingt et un.
Dans l’expectative
Ils n’ont pas appris la nouvelle avec le sourire. Forcément. « Le P-dg, Marc Robert, est venu lundi nous tenir au courant de la situation », a précisé, hier, Benoît Grillet, délégué du personnel. « Il nous a parlé de restructuration sans nous donner plus de détails. Il n’a pas évoqué de licenciements. Il a ajouté qu’il y a un an d’observation pour se remettre d’aplomb. C’est le groupe qui est touché et pas que Cosne. »
Le délégué et l’ensemble du personnel sont dans l’expectative. Et se sentent quand même un peu en sursis. « Un nouveau point sera fait dans deux semaines », a-t-il ajouté. « On sait bien que la crise est là. Ces derniers mois, on a eu moins de boulot. Pour l’instant, nous attendons. »
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