Menacé de disparition depuis un an, le Tennis club tulliste n’aura survécu que quelque mois. Il est aujourd’hui mort et enterré.
Le tennis club tulliste n'est plus. Paix à son âme. L'association, qui comptait la saison passée 122 licenciés, a été placée en liquidation judiciaire, le mois dernier, au grand dam de son dernier président, Arnaud Rousselle.
« C'était malheureusement prévisible. Lorsque j'ai repris le club (en novembre de l'année dernière, NDLR), il était déjà moribond et d'ailleurs laissé à l'abandon depuis deux mois. On savait que ce serait compliqué ».
Le projet d'un nouveau club est déjà dans les cartons
Au début de l'été, Arnaud Rousselle a dû se résoudre à licencier le salarié à plein-temps du club, Alain Diederich, petit fils du créateur du club, Alfred Diederichs. « Ce sont les charges liées au licenciement qui ont conduit à la liquidation judiciaire », avoue Arnaud Rousselle.
« Les problèmes du tennis club tulliste ne datent pas d'aujourd'hui, concède Jean-Louis Soulier, adjoint au maire de Tulle en charge des sports. Plus de 85 % du budget de l'association était dédié à la masse salariale. Lorsque les effectifs ont commencé à diminuer, le club n'est plus parvenu à supporter cette masse salariale. Au début de l'été, le TCT a envisagé pouvoir faire face avec un emprunt pour lequel la Ville s'était portée caution. Les dirigeants ont finalement fait un autre choix ».
Des efforts avaient pourtant été faits, il y a quelques années, avec la création de TAPE (Tennis association pour le perfectionnement et l'enseignement). Huit clubs du bassin de Tulle, dont le TCT, avaient alors mutualisé leurs moyens pour embaucher un moniteur, Jérôme Montazel.
Ce dernier est toujours en activité. « La présence de cet éducateur pourrait suffire à animer le tennis sur Tulle », estime Jean-Louis Soulier, qui présidait hier soir, en mairie, une réunion préparatoire à la création d'un nouveau club.
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