Le groupe Erco-Finances, basé à Montauban et dirigé par Jean-Luc Guérin, est en redressement judiciaire depuis une semaine.
Mis en cause par ses salariés et accusé de mauvaise gestion, Jean-Luc Guérin se défend par… communiqué de presse.
Isitec Lab, Inovaltis, C3EM, Genius Partner, Sedilink, cinq sociétés du groupe Erco-Finances, ont été placées en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Montauban la semaine dernière. Quatre autres - Hemopharm, Sanimat Santé, Celians, Noomeo - sont en redressement judiciaire.
Il semble que la holding montalbanaise Erco-Finances, placée elle aussi en redressement judiciaire, ne soit toujours pas sortie de la tourmente malgré le plan de restructuration, dont les contours du second volet se dessine. En effet, dans un communiqué de presse, Jean-Luc Guérin précise que « les sociétés spécialisées notamment dans la traçabilité agroalimentaire et ayant atteint leur maturité sur leur marché, resteront au cœur du groupe Erco-Finances ou seront cédées ».
Des équipes non-préparées face à la crise
Car le patron, qui est aussi président de l’Union des industries et des métiers de la métallurgie du Tarn-et-Garonne (UIMM 82), administrateur du Gipi, un club d’entreprises régional, ou encore administrateur au collège des partenaires du pôle de compétitivité Aerospace Valley, « n’avai(t) pas envisagé une crise aussi violente », indique-t-il pour expliquer la mise en place de ces mesures. « Durant une décennie, le groupe Erco-Finances et ses filiales ont connu une croissance importante avec de nombreuses réussites commerciales et en gagnant des belles parts de marché. Ces succès s’appuyaient sur un modèle interne particulier mêlant innovation technique et innovation commerciale. Évoluant dans cette dynamique positive, les équipes n’étaient pas préparées lorsque nous avons été touchés par la crise cette année », a-t-il souligné.
Lire l'article complet