L’entreprise de vidéosurveillance Gint, 16 salariés, a déposé son bilan, ce mercredi 18 septembre, au tribunal de commerce d’Angers. Sa situation s’avère critique.
La moitié de l'effectif perdu
« Vu la situation, c’était à prévoir », reconnaît Loïc Gendrix, de la CFTC. Vendredi dernier, le syndicat avait appelé les salariés à manifester devant leur entreprise, au 51 boulevard Patton, à Angers.
Il y avait déjà eu six licenciements le mois dernier et sept salariés étaient encore convoqués à un entretien préalable. En l’espace d’un mois, la société Gint a perdu la moitié de son effectif.
La CFTC craint une délocalisation au Maroc. « C’est grave de laisser partir une société comme ça, avec des salariés qui se retrouvent à la porte, sans être payés. »
La direction, contactée à plusieurs reprises, se refuse à tout commentaire.
Le tribunal de commerce d’Angers a ouvert, hier, une procédure de redressement judiciaire.
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