Cette tribune est la réponse de Daniel Moinier à la tribune de Jean-Luc Ginder à lire ici.
En 1975, trois facteurs se sont croisés :
L'augmentation de la durée de vie
La baisse de la durée du travail
Le niveau des dépenses d'état
Le premier choc pétrolier en a été le révélateur
Tous les ans, le Gouvernement établit le budget de l'Etat. Tous les ministères établissent le leur, plus élevé que celui de l'année d'avant : Inflation plus coup de pouce pour contenter les électeurs. On totalise, mais depuis 1975, on s'aperçoit que les rentrées sont inférieures aux dépenses. Alors, c'est simple, c'est le recours aux augmentations de charges, d'impôts, de taxes, puis au fil des années, comme cela ne suffit toujours, c'est la mise en place d'autres prélèvements. Et comme cela ne suffit toujours pas, pour ne pas irriter encore plus les concitoyens, syndicats, les entrepreneurs..., on a recours aux emprunts.
Les déficits s'accumulant, on a recours au rabotage des retraites, des remboursements de la Sécurité Sociale, etc.... Puis la dette, les déficits devenant exorbitants, on ne sait plus à quels saints se vouer pour trouver des solutions.
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