Procédures collectives et ventes aux enchères

 

À La Chapelle-d’Armentières, l’entreprise Cazeaux liquidée, vingt-cinq salariés licenciés

Source: lavoixdunord.fr   |  3 décembre 2013
Placée en redressement judiciaire en août, l’entreprise Cazeaux, spécialisée dans la restauration du patrimoine historique, n’aura finalement pas réussi à remonter la pente : le tribunal de commerce de Lille métropole a prononcé sa liquidation judiciaire mercredi.
Le soir même, les vingt-cinq salariés de la société ont dû cesser le travail. Licenciés du jour au lendemain sans qu’aucune annonce et/ou mobilisation ne vienne briser le silence entourant cette nouvelle disparition d’entreprise… Certaines fermetures d’entreprise font plus de bruit que d’autres. Celle de la société Cazeaux, à La Chapelle-d’Armentières, s’est déroulée dans la plus grande discrétion. Et mercredi soir, l’annonce de la liquidation judiciaire, a donc été « un coup de massue » pour les salariés, reconnaît Jean-Claude Torrez, délégué du personnel. Ce soir-là, avec Philippe Rose, le président de l’entreprise depuis 1988, le délégué du personnel, de retour du tribunal de commerce, a dû annoncer « aux gars » qu’ils n’avaient plus de travail. Soit vingt-cinq suppressions de postes dans une société qui avait déjà licencié neuf ouvriers avant l’été. Dans l’entreprise depuis trente ans, Jean-Claude Torrez souligne que « depuis un an », tout le monde sentait le boulet de la crise peser dangereusement sur les comptes de la société. « Mais après l’été, ça a dégringolé d’un seul coup. On avait toujours des chantiers mais du mal à avoir des matériaux ». Personne n’a donc été totalement surpris par la liquidation judiciaire. Salaire de novembre impayé N’empêche, la moyenne d’âge des ouvriers oscille entre 40 et 50 ans, on imagine le choc que représente pour eux ce licenciement éclair. Juste avant les fêtes de fin d’année. « De notre côté, on a fait ce qu’on a pu », estime le délégué du personnel en rappelant que « du jour au lendemain », le personnel avait aussi perdu la prime de Noël. Un avant-goût de ce qui, au final, les attendait pour cette fin 2013 au goût vraiment très amer. D’autant que les ouvriers n’ont toujours pas perçu leur salaire de novembre… De son côté, le président Philippe Rose met en cause « le non-paiement » de certains chantiers ou tout au moins, d’une partie, comme la récente rénovation des façades de l’hôtel de ville de Roubaix. Accusé aussi le « système » d’attribution des marchés dans le secteur du patrimoine historique et « la concurrence déloyale », le tout ayant « fragilisé » la trésorerie de Cazeaux. Jusqu’à provoquer sa chute. Le président de la société met ainsi en cause ceux qui ont « empêché » l’entreprise de travailler, « on nous a compliqué la tâche sous prétexte d’attribuer des marchés aux entreprises sur la base d’un mémoire technique. Des entreprises dont les prix sont souvent supérieurs aux nôtres de plus de 50 % », s’étonne Philippe Rose qui explique avoir déposé plainte en 2010 contre X « pour prise illégale d’intérêts » dans plusieurs dossiers d’attribution de marchés de restauration du patrimoine historique sur la région.

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